Améliorer le système de santé publique
Les projets DIFÄM en la République Démocratique du Congo
Attention particulaire du DIFÄM
- Soins et services médicaux
- Soins et réhabilitation pour femmes devenues victimes de violence sexuelle
- Soins, traitement, prévention et soutien pour patients de VIH et SIDA
- Relèvement des établissements de santé
- Programme à base communautaire pour la prévention de violence sexuelle dans les églises et les communautés
- Soins mère-enfant
Renforcer les soins mère-enfant (materno-infantile)
Un des nos objectifs importants est de renforcer les services médicaux pour mères et enfants. C’est pourquoi nous soutenons la supervision des services médicaux, aidons à mettre à la disposition les équipements de base pour que les établissements soient capables d’offrir des soins de base qualifiés. Nous nous intéressons également à élargir les capacités du management et de l’administration et d’améliorer les standards des techniciens des laboratoires.
Une fois par an un de nos partenaires lance une campagne pour le traitement chirurgical des fistules vaginales. Presque cent femmes en profitent. L’opération soulage ces femmes largement, puisqu’elles sont stigmatisées et marginalisées dans leurs villages isolés en montagne.
Les défis de VIH et SIDA
Soutien dans la prévention de VIH/SIDA, éducation de paires volontaires, des tests volontaires et l’assistance sont nos activités les plus importantes. Il y a des régions où les chefs de village ont demandé de commencer ces programmes dans leurs villages.
Doucement les gens commencent à être prêts à discuter les défis de VIH/SIDA et une fois une personne déclare officiellement d’être infecté il y d’autres qui suivent l’exemple. Cela a un grand impact. Des groupes de soutien se sont formés et il est magnifique de voir comment les communautés assument leur responsabilité. Maintenant les membres des communautés sont capables de répondre au défi et de prendre des mesures.
Renforcer les systèmes de santé
Le renforcement des systèmes de santé est un aspect majeur des interventions de Difäm. Avec nos partenaires locaux nous travaillons à améliorer l’administration, et prenons en charge l’approvisionnement en matériel de bureau nécessaire. Cela permet au personnel d’écrire des rapports, de réaliser et analyser des statistiques solides et d’améliorer la surveillance.
A Bunia, Difäm soutient un programme de santé à base communautaire avec un total de 3000 personnes. Il s’occupe des maladies fréquentes comme la malaria et la diarrhée par exemple. On prévoit un élargissement dans les zones de santé voisines. Les établissements de santé dans la circonscription ont des avantages financiers, parce que la prise en charge des frais est garantie par la caisse d’assurance-maladie. Par cela les systèmes de santé sont à la fois soutenus et renforcés.
Education pour les enfants sourds-muets
En Aru au nord-est de la République Démocratique du Congo les enfants sourds-muets et ceux qui ont l’ouïe intacte vont à l’école ensemble. Il y a là un Centre Communautaire pour Education et Rééducation qui s’occupe également de l’information sur VIH et SIDA.
L’éducation doit commencer tôt
Ismael Byaruhanga a trouvé un nouveau chez-soi. Comme beaucoup d’autres, lui aussi s’est enfui devant la guerre civile en RDC en 2002 vers la frontière ougandaise. Jusqu’à présent Aru est resté calme et paisible. Ismael Byaruhanga continuait à faire son travail comme soignant, c'est-à-dire, il examinait les yeux des enfants et c’est là qu’il a rencontré un grand nombre d’enfants sourds-muets, qui avaient souvent perdu l’ouïe par la méningite. Mais personne ne s’en occupait. C’est pourquoi en 2004 Ismael Byaruhanga et une petite équipe ont fondé un centre d’éducation pour les sourds-muets, le CERBC (Centre d'Éducation et de Réhabilitation à Base Communautaire). Depuis quelques années des étudiants de tout niveau, handicapés et non-handicapés, sont éduqués ensemble. L’école est approuvée par les autorités.
Il est calme dans le préau. Beaucoup d’enfants s’entretiennent en langage gestuel. Une institutrice raconte comme elle était nerveuse avant la publication des résultats des examens. Dans la classe cinq enfants sourds étudiaient ensemble avec quatre enfants sans handicap et l’ensemble des neuf enfants avaient réussi dans les examens du gouvernement de la province.
L’appréciation personnelle à l‘ internat
Quelques enfants handicapés vivent sur place comme pensionnaires dans un petit internat. L‘année dernière il y avait encore cinquante internes, cette année il n’y a que dix-sept parce qu’il y a beaucoup de familles qui ne peuvent pas payer les frais de quinze Euros par mois et par enfant pour école, logement et alimentation. En plus les enfants handicapés ne valent pas beaucoup dans la société et on demande souvent aux familles pourquoi ils dépensent de l’argent pour un tel enfant. A l’école et à l’internat au contraire les enfants sont appréciés.
Travail d’information sur VIH et SIDA
Depuis 2008 le CERBC et le Difäm sont en contact. A ce temps-là on avait constaté lors des visites dans quelques écoles primaires que pas mal de filles entre 13 et 16 ans quittent l’école parce qu’elles sont enceintes. Une des raisons pour cela est que les parents ne donnent aucune éducation sexuelle à leurs enfants. En plus les directeurs des écoles remarquaient que ni les élèves ni les professeurs avaient assez d’informations sur VIH et SIDA.
Alors CERBC et Difäm ont développé un programme pour l’information scolaire sur VIH et SIDA qui se réalise depuis cinq ans. Un groupe de jeunes se sert de scènes de théâtre pour informer des enfants et des adolescents ; en plus on forme des multiplicateurs adolescents et adultes.
Les sujets VIH et SIDA sont toujours actuels, et le souci que des élèves attrapent le VIH est justifié. Le Club SIDA des jeunes et les collaborateurs de CERBC luttent ensemble pour que le virus ne progresse plus.